Le président sénégalais, Macky Sall, s’est entretenu avec l’émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, et des investisseurs qataris, dimanche, à Doha, a appris l’APS de la présidence de la République.
Selon le service chargé de la communication de la présidence sénégalaise, Macky Sall a pris part à un panel sur le thème ‘’construire des futurs communs’’, à l’occasion de la 21e édition du Forum de Doha, auquel prennent part des dirigeants de plusieurs pays.
‘’Immédiatement après l’ouverture du Forum de Doha, le président Sall et l’émir du Qatar ont eu un tête-à-tête’’, affirme la même source dans un communiqué parvenu à l’APS.
À Doha, ‘’l’essentiel de la fiche d’audience du président de la République est réservé à des investisseurs qataris, ce qui prouve l’attractivité du Sénégal pour l’investissement direct étranger’’, ajoute la même source.
Elle renseigne que l’intervention du chef de l’Etat sénégalais portait sur les ‘’les systèmes économiques inclusifs pour une croissance durable’’.
Macky Sall, pour parler de ce sujet, ‘’a donné en exemple les politiques publiques au Sénégal’’, le Plan Sénégal émergent notamment, qu’il a déroulé au cours des dix dernières années.
Ce programme de développement économique et social a généré ‘’des investissements massifs’’, rapporte le communiqué en citant le chef de l’État.
‘’Il a aussi insisté sur le capital humain, l’équité territoriale et la justice sociale, le PUDC (Programme d’urgence de développement communautaire), les bourses de sécurité familiale…’’ ajoute le communiqué, selon lequel le président sénégalais a évoqué ‘’la nécessité, au plan international, d’une gouvernance juste et équitable’’.
Il s’agira, selon Macky Sall, de ‘’réformer les règles d’accès au crédit et les critères d’évaluation des agences de notation’’, de ‘’lutter contre les pratiques fiscales abusives’’ et d’‘’instaurer la justice climatique’’.
Le Forum de Doha se tient chaque année depuis 2003, rappelle le communiqué.
Il réunit des chefs d’Etat, des dirigeants d’organisations internationales, du secteur privé et de la philanthropie, ainsi que des militants de la société civile, dans le but de ‘’promouvoir le dialogue sur des défis critiques auxquels le monde est confronté’’.