Des ronds-points, coins des rues, des Avenues, espaces inoccupés de certains quartiers de Dakar, ces endroits sont colonisés par les charretiers, qui disent se battre pour gagner dignement leur vie, au détriment d’un meilleur cadre de vie pour les riverains.
Les charretiers continuent cependant, de circuler à Dakar, relançant l’application d’un arrêté interministériel n°18457 en date du 09 décembre 2016 portant réglementation du transport par des véhicules à traction animale, mais qui n’a jamais été mis en œuvre. Mais, l’arrêté interministériel, réglementant la profession, prévoit la délivrance d’un permis de cocher, et la remise d’un certificat d’aptitude pour les charrettes et calèches, renouvelable tous les 6 mois. Toutefois, il souligne que les Carrosseries, éclairages, ou encore signalisation devront être vérifiés.
« Un certificat d’aptitude de circuler doit être livré aux charretiers », nous explique Adama Ndiaye.
Pour ces charretiers l’état doit apporter son soutien afin de les aider pour une amélioration de leurs condition de travail qui est leurs gagne pain. Pour rappel, l’interdiction de la circulation des charrettes dans les 3 communes à Dakar (Parcelles Assainies, Cambérène et Grand-Yoff) avait été annoncée par Vincent Gomis, chef de service du dialogue citoyen de la ville de Dakar, lors d’un entretien. Le maire Barthélémy Dias et les édiles des communes concernées s’étaient engagés à prendre des arrêtés dans ce sens avant fin 2023. « Nous allons le faire progressivement. Ce qui est sûr, cela va être fait avant la fin 2023. Il n’y aura plus de charrettes là-bas et progressivement, nous allons nous attaquer aux autres communes. Ces charrettes seront remplacées par des tricycles (motos) », a-t-il confié.
Nafissatou Touré (Stagiaire)
