“C’est un grand ministère, il y a une forte concentration de matière grise, de grands patriotes conscients des enjeux de développement. Je vous prends tous comme des partenaires pour identifier ensemble nos problèmes et trouver des solutions”, a ajouté El Hadj Abdourahmane Diouf à l’endroit de ses interlocuteurs.
Il considère que son déplacement à l’université de Dakar était nécessaire pour partager avec les acteurs universitaires “quelques réflexions, puisque la situation des universités, comme dans beaucoup d’autres domaines, n’est pas reluisante”, même si “l’université fait d’excellents résultats qui peuvent être améliorés tant du point de vue social qu’académique”.
“J’ai voulu venir moi-même constater de visu les difficultés et pouvoir ensemble trouver des solutions”, a poursuivi le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
“Pour trouver des solutions, il faut avoir le courage de faire le diagnostic mais, malheureusement, nous sommes dans un pays où des fois, les gens ont peur de faire le diagnostic”, a relevé El Hadj Abdourahmane Diouf.
Du rectorat, le ministre s’est rendu au restaurant dit Argentin du campus social de l’université de Dakar, où il a pris son repas de midi avec les étudiants, avant de visiter les chantiers sur place, notamment le restaurant en construction et de nouveaux pavillons.
Dans la grande salle du Centre des œuvres universitaires (COUD), il s’est entretenu avec différents responsables, dont le directeur, mais aussi avec des étudiants, les secrétaires généraux des syndicats des œuvres universitaires et les repreneurs des restaurants.
A ces différents partenaires sociaux de l’enseignement supérieur, il a promis des audiences pour aller ”au fond des préoccupations des uns et des autres par des discussions franches et inclusives.