Une attaque terrestre israélienne à Rafah conduirait à une « catastrophe humanitaire colossale », a averti le secrétaire général de l’ONU vendredi, après le départ, sans accord, des négociateurs d’Israël et du Hamas des pourparlers de trêve au Caire. « Nous sommes activement engagés avec toutes les parties concernées pour la reprise de l’entrée des fournitures vitales – y compris le carburant désespérément nécessaire – par les points de passage de Rafah et de Kerem Shalom », a ajouté Antonio Guterres, lors d’une visite à Nairobi, ajoutant qu’une famine se profilait à l’horizon.