Ce mercredi matin, les agents de FERA Ville à Guédiawaye sont sortis de leur silence pour exprimer leur colère. Rassemblés devant les locaux de la Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA), ils ont dénoncé une situation devenue intenable : six mois d’arriérés de salaires.
Ces agents, chargés de l’entretien des voiries urbaines, assurent au quotidien des missions essentielles au bon fonctionnement de la ville. Pourtant, ils affirment aujourd’hui être abandonnés par les autorités. Leur mobilisation, pacifique mais déterminée, vise à attirer l’attention sur une précarité qui ne cesse de s’aggraver, tant pour eux que pour leurs familles.
Dans leurs prises de parole, les travailleurs ont dénoncé le silence prolongé de la direction de la FERA, malgré de nombreuses interpellations. Pour ces agents, il ne s’agit plus seulement d’une revendication syndicale, mais d’un cri d’alarme face à une situation de survie.
Ils exigent le paiement immédiat de tous les salaires dus et appellent l’État et les autorités locales à prendre leurs responsabilités. Selon eux, ce retard de paiement porte atteinte à leur dignité et compromet leur capacité à remplir correctement leurs missions.
Cette mobilisation marque un tournant dans la crise sociale qui couve au sein de FERA Ville. Si aucune solution n’est trouvée dans les plus brefs délais, les agents menacent d’intensifier leur mouvement dans les jours à venir. À Guédiawaye, la tension monte.