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Madiambal Diagne charge Sonko et interpelle Diomaye : « Il doit démettre son Premier ministre ou se démettre lui-même »

La sortie offensive du Premier ministre Ousmane Sonko, jeudi dernier lors du Conseil national de PASTEF tenu au King Fahd Palace, continue d’alimenter les tensions politiques. Après les réactions de Thierno Alassane Sall et Papa Malick Ndour, c’est au tour du journaliste et chroniqueur Madiambal Diagne de monter au créneau, réclamant une décision forte du président de la République.

Dans un tweet sans détour, le journaliste Madiambal Diagne estime que le Premier ministre s’est attaqué à tout le monde, sans distinction : « Le Président de la République, l’Opposition, la Société civile, les Magistrats, les Médias, les Alliés de PASTEF… tout le monde y est passé et en a pris pour son grade. »

Face à ce qu’il perçoit comme une dérive incontrôlée de Sonko, Madiambal Diagne place le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye face à ses responsabilités. Selon lui, « il n’a plus le choix : il doit démettre son Premier ministre ou se démettre lui-même ». Une déclaration forte qui illustre le malaise croissant au sommet de l’exécutif.

Pour Madiambal, le discours de Sonko ne s’inscrit plus dans une logique de responsabilité gouvernementale, mais dans une volonté de confrontation permanente, y compris avec ceux qui sont censés être ses alliés. Il interprète les propos du Premier ministre comme un facteur de crise politique, alors que le pays est déjà confronté à des défis économiques, sociaux et institutionnels.

Cette prise de position radicale relance le débat sur la cohésion au sein du duo exécutif Diomaye–Sonko. Le silence du président, jusqu’ici, face aux attaques publiques de son Premier ministre contre la presse, la société civile et même la justice, suscite de plus en plus d’interrogations.

Alors que plusieurs observateurs appellent au retour à une posture plus institutionnelle et à l’apaisement, d’autres, comme Madiambal Diagne , considèrent que la cohabitation actuelle au sommet de l’État est devenue politiquement intenable.

Une chose est sûre : la séquence ouverte par le Conseil national de PASTEF marque un tournant. Et les prochaines décisions du président Bassirou Diomaye Faye seront scrutées avec attention, tant par ses soutiens que par ses détracteurs.

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