Nouveau rebondissement dans l’affaire Azoura Fall. Les résultats de l’expertise médicale demandée par ses avocats viennent d’être rendus publics, et ils pourraient changer le cours du traitement judiciaire de son dossier. Selon le rapport, l’activiste souffrirait d’un « trouble délirant persistant post-psychotraumatique », un diagnostic lourd aux conséquences juridiques potentielles.
Le document, établi par des spécialistes de la santé mentale, fait état d’un état psychique fragile, possiblement lié à son incarcération sous l’ancien régime. Ce trouble est assimilé à une forme grave de trouble de stress post-traumatique (TSPT). Il se manifeste par des altérations du comportement, une détresse psychologique intense et des difficultés d’adaptation sociale – des symptômes qui, selon les experts, peuvent avoir un impact direct sur la responsabilité pénale de l’individu.
Du côté de la défense, ce rapport est accueilli comme une pièce essentielle. Les avocats de l’activiste estiment qu’il devrait amener la justice à reconsidérer la situation de leur client, voire à envisager des mesures alternatives à la détention, ou une prise en charge thérapeutique adaptée.
Cette révélation vient relancer le débat sur les conditions de détention passées et leurs séquelles psychologiques durables, notamment chez les personnalités engagées dans le militantisme politique ou social. Elle soulève également une question de fond : comment concilier justice, santé mentale et respect des droits humains dans le traitement des dossiers sensibles ?
Pour l’heure, le parquet ne s’est pas encore prononcé sur les implications de cette expertise médicale. Mais selon plusieurs observateurs, ce diagnostic pourrait peser lourd dans les prochaines décisions judiciaires concernant Azoura Fall.
