Placés sous mandat de dépôt, les membres du PASTEF Azoura Fall et El Hadji Ousseynou Kaïré seront jugés ce mercredi. Devant les enquêteurs de la Division spéciale de la cybersécurité (DSC), ils ont tenté de justifier leurs actes par l’émotion et la réaction à des provocations.
« La vidéo date de neuf mois et c’est Me Moussa Diop qui l’a publiée. On nous avait insultés lors de notre live, et je réagissais… », a déclaré Azoura Fall lors de son interrogatoire, tentant de replacer les faits dans leur contexte. De son côté, Kaïré a reconnu avoir « agi sous l’emprise de la colère », un aveu qui n’a pas suffi à éviter le mandat de dépôt.
Dans le même sillage, Arona Niang a été déféré ce mardi. Son dossier prend une tournure plus délicate après une plainte déposée contre lui par l’Ordre des médecins, ce qui pourrait alourdir les charges à son encontre.
Quant au rappeur “Khalifa Rappeur”, son sort est désormais entre les mains du juge d’instruction. Le parquet a requis son incarcération.
L’affaire continue de s’élargir : Adama Fall est attendu à la DSC ce mercredi suite à une plainte déposée par Ngoné Diop, plus connue sous le nom de “Ngoné Saliou”, ainsi que Salma.
Entre règlements de comptes sur les réseaux sociaux, sorties incontrôlées et conséquences judiciaires, cette série d’affaires illustre les dérives de certains contenus diffusés en ligne et la fermeté croissante des autorités face aux dérapages numériques.