Pour Bixente Lizarazu, le constat est terrible après la défaite concédée samedi face à l’Allemagne: à 33 ans, Antoine Griezmann est toujours aussi indispensable à l’équipe de France et aucun joueur ne semble pouvoir le remplacer.
Les Bleus sont tombés de haut, samedi, face à l’Allemagne. Surpris dès les premières secondes de jeu, l’équipe de France n’a en effet jamais semblé en mesure de rivaliser avec son hôte et s’est logiquement inclinée 2-0 au Parc OL face à une Mannschaft pourtant en panne de résultats. Et si le manque d’intensité affiché par les vice-champions du monde explique en grande partie cette contre-performance, l’absence d’Antoine Griezmann s’est également fait cruellement ressentir. « La défaite contre l’Allemagne et surtout la manière dont l’équipe de France s’est inclinée m’ont encore une fois conforté dans l’idée qu’Antoine Griezmann était indispensable aux Bleus », a d’ailleurs écrit Bixente Lizarazu dans sa chronique pour L’Equipe alors que l’attaquant madrilène a manqué son premier match en équipe de France depuis juin 2017 et un match amical contre l’Angleterre. L’ancien Barcelonais avait, depuis, enchaîné les 84 rencontres disputées par les Bleus. Le vide laissé par son absence a été d’autant plus criant.
« C’est un joueur qui rend surtout les autres meilleurs »
« Je ne vois pas de joueurs de son profil pour d’adapter aussi bien à la configuration de l’équipe de France. Il a déjà été utilisé à plusieurs postes en sélection, sur le front de l’attaque bien sût, mais aussi sur un côté, en milieu relayeur, et il l’a fait à chaque fois avec beaucoup d’abnégation, pour le bien de l’équipe. Qui aujourd’hui conjugue à la fois son talent, son adaptation et sa générosité ? Je ne vois pas », a poursuivi l’ancien latéral gauche de l’équipe de France.
L’apport d’Antoine Griezmann est immense et pas seulement en raison de sa débauche d’énergie. Il est également le meneur de jeu indispensable aux Bleus. « Griezmann reste ce joueur qui fait le lien entre le milieu et l’attaque, celui qui équilibre l’équipe. C’est un joueur qui rend surtout les autres meilleurs. Altruiste par nature, il va toujours privilégier le jeu, le mouvement », a-t-il encore expliqué, soulignant que les autres milieux tricolores n’étaient pas aussi forts offensivement.
