À l’issue des élections européennes qui se tenues du 6 au 9 juin, le PPE, le Parti populaire européen conserve sa première place au Parlement européen avec une extrême-droite en embuscade. L’heure est désormais aux tractations entre les différentes familles politiques, mais pas seulement… De nombreuses échéances attendent d’ores et déjà les dirigeants européens.
Avant même que la nouvelle législature ne débute, ces échéances pourraient être tranchées dès le prochain sommet européen, qui se tiendra les 27 et 28 juin prochain.
Le Parlement européen a pris un virage serré à droite avec la victoire du PPE, le Parti Populaire européen, et surtout la montée en puissance des formations d’extrême droite. Une évolution des équilibres au sein de l’hémicycle qui pourrait bien se traduire dans la future composition de la Commission européenne.
Si Ursula von der Leyen reste la favorite pour enchaîner un second mandat à la tête de la Commission, elle qui est issue du PPE, les dirigeants européens qui se retrouvent à Bruxelles les 27 et 28 juin ne pourront pas faire la sourde oreille aux avertissements lancés par les électeurs. C’est donc un exercice d’équilibriste qui les attend. Ursula von der Leyen dit vouloir profiter d’une coalition entre le PPE, les Sociaux-démocrates de S&D et les libéraux de Renew, mais certains dirigeants pourraient bien tenter de s’y opposer.
Ce qui est sûr, c’est que la composition de la future Commission sera décidée lors de ce sommet. Ce qui ne veut pas dire pour autant que ce sera celle qui sera choisie par les députés fraîchement élus, puisque ce sont eux qui auront le dernier mot lors d’un vote. Un scrutin qui pourrait intervenir à la rentrée, après la première session parlementaire prévue la semaine du 16 juillet.
D’autres postes sont également à pourvoir, notamment celui du ou de la présidente du Conseil européen ainsi que la présidence du Parlement de Strasbourg.
