Le 13 février 2025, la Cour des comptes a publié un rapport alarmant sur la situation des finances publiques françaises, soulignant la nécessité urgente de réduire les dépenses publiques pour éviter un dérapage budgétaire. 
En réponse, le gouvernement a réaffirmé son engagement à maîtriser les finances publiques. Le Premier ministre, François Bayrou, a rappelé que le budget 2025 vise à réduire le déficit de 6 % à 5,4 % du PIB, grâce à des économies et des augmentations d’impôts. Il a également souligné l’objectif de ramener le déficit à 3 % d’ici 2029, conformément aux recommandations de la Cour. 
Toutefois, le gouvernement n’a pas encore détaillé les mesures spécifiques pour réaliser les 110 milliards d’euros d’économies nécessaires d’ici 2029, ce qui suscite des interrogations sur la faisabilité de ces objectifs. 
Le gouvernement a également annoncé une réforme de la politique immobilière de l’État, visant à rationaliser l’utilisation des biens immobiliers publics et à réduire les coûts associés. Cette réforme prévoit la création d’une structure foncière publique qui percevra des loyers des ministères occupants, avec pour objectif de réduire de 25 % les surfaces de bureaux occupées en dix ans. 
En outre, le gouvernement a indiqué qu’il travaillait sur un plan détaillé pour identifier les secteurs où des économies peuvent être réalisées, tout en préservant les services publics essentiels. Il a également souligné l’importance de la concertation avec les collectivités locales et les partenaires sociaux pour assurer une mise en œuvre équilibrée des mesures d’austérité.
Le gouvernement a insisté sur sa détermination à restaurer la soutenabilité de la dette publique, condition nécessaire pour faire face aux chocs économiques futurs et financer les politiques publiques. Il a également reconnu la nécessité d’améliorer la transparence budgétaire et de renforcer la confiance des citoyens dans la gestion des finances publiques.
