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Chronique sur une sortie polémique de Ousmane Sonko.

Le Sénégal a connu une période pre électorale très mouvementée. Mais après l’élection du 24 mars 2024 portant Bassirou Diomaye faye au pouvoir le pays retrouve son calme et sa démocratie. Mais jusque là les voix s’étaient estompées. L’opposition et la société civile semblaient accorder l’état de grâce au nouveau régime. Ousmane sonko n’a t il pas mis fin à cet état de grâce après son discours du 9 juin dernier. La question mérite d’être posée au regard des réactions qui ont suivi son grand oral.
La sortie de Ousmane sonko au grand théâtre a déclenché le réveil de l’opposition plongée dans un sommeil depuis l’arrivée au pouvoir de BDF .
Bougane gueye Dani n’a pas attendu longtemps pour réagir. Pour le leader de gueum sa bopp le président de pastef se trompe de priorités en faisant allusion a la vie chere . Réagissant aux propos du Pm contre la presse Bougane Guèye écrit. « c’est la presse qui a extirpé ousmane Sonko des griffes de Macky sall en 2021 ».
Anta Babacar Ngom candidate à la dernière présidentielle parle d’un discours populiste du leader de pastef.
Pour thierno Bokhoum president du mouvement Agir Ousmane sonko se croit toujours dans L’opposition.
Abdou Mbow président du groupe parlementaire bby soutient que le premier ministre fait dans les menaces alors le peuple attend de lui des solutions.
La société civile aussi n’a pas manqué de réagir au discours de ousmane sonko.
Birahim seck du forum civil écrit. « Le rôle du premier ministre n’est pas de menacer la presse mais plutôt de la consolider ».
Moundiaye Cissé de l’ong 3d estime que ce n’est pas aujourd’hui que la presse va faire allégeance a l’Etat. Pour lui Ousmane Sonko doit se pencher sur les préoccupations des populations . Des doléances qui ont comme nom . Vie chère, emploi des jeunes entre autres .
Elimane Kane du think thank legs africa renchérit que les menaces contre la presse ne sauraient être acceptées .
Ousmane Sonko invité de la jps animait une conférence politique sur l’esplanade du grand théâtre. En attendant la dpg prevue dans quelques semaines , le premier ministre fait l’objet d’une levée de boucliers de part et d’autres. Mais il arrive néanmoins a imposer la cadence et l’orientation du débat dans l’espace public sénégalais .

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