Dans son discours à la nation, le président de la République, Diomaye Faye, a déçu de nombreux Sénégalais en n’apportant pas les solutions promises pour les grands projets de l’État et le développement économique, en particulier dans le secteur primaire, qui constitue une part importante de notre PIB. L’absence de politique de jeunesse dans son discours est particulièrement préoccupante, car notre jeunesse dynamique mérite des ambitions plus élevées que de simples initiatives de nettoyage.
Ce discours du chef de l’État démontre clairement que ce régime a tourné le dos aux véritables préoccupations et défis des Sénégalais. Le coût de la vie est extrêmement élevé, avec la flambée des prix des denrées alimentaires, le coût exorbitant de l’électricité et l’augmentation du prix du mètre cube d’eau.
Il est important de rappeler que sous la présidence de Macky Sall, en seulement neuf mois, le prix des denrées de première nécessité avait été réduit, ainsi que le coût de l’eau et de l’électricité. Avant Macky Sall, le Sénégal subissait plus de 72 heures de délestage par semaine, un problème résolu en neuf mois par son administration. De plus, Macky Sall avait augmenté les salaires de tous les fonctionnaires en quelques mois.
En revanche, sous l’ère Diomaye-Sonko, nous assistons à des licenciements abusifs de soutiens de famille sans aucun fondement juridique. Concernant la dette, le régime actuel a emprunté plus de 4000 milliards de FCFA en neuf mois, sans que les Sénégalais ne ressentent les bénéfices dans leur quotidien.
Le régime Diomaye Sonko nous avait promis Jub Jubbal Jubbanti et pourtant ils ont décaissé 108 millions de FCFA qu’ils ont distribués à des « victimes » ou « cas sociaux » de leur camp sans que les Sénégalais le sachent. Cette situation est d’une gravité extrême car cela ternit notre transparence démocratique, tant bâtie par les anciens présidents de notre chère nation.
Sous l’ère Diomaye-Sonko, nous assistons à des coupures d’eau et d’électricité. Le « barça walla barsak » est toujours d’actualité.
Cette situation est regrettable et appelle à une réflexion sérieuse sur les priorités et les actions du gouvernement actuel pour répondre aux besoins réels des citoyens.