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Guerre au Soudan: le Conseil de sécurité de l’ONU dénonce une intensification des actions militaires

Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni le 28 octobre en urgence pour parler du Soudan et de l’escalade de la violence dans le pays. Depuis un an et demi, le pays est meurtri par une guerre qui voit s’opposer deux généraux, anciens alliés aujourd’hui ennemis, le chef de l’armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhan, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) de son ex-adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo. Après dix-huit mois de guerre, les soudanais vivent un « cauchemar » avec des milliers de morts et de déplacés, et 25 millions de personnes qui ont besoin d’aide. Pour répondre à cette crise, le Conseil de sécurité s’est donc réuni en urgence lundi et cette fois en présence d’un représentant du Soudan –  qui n’a pas été nommé dans le programme officiel –  invité par la présidence Suisse. 

Ce représentant du Soudan a rappelé l’importance des actions menées par l’armée soudanaise pour protéger ces civils face au conflit : « Nous protégeons les civils qui se réfugient dans les zones où les forces armées soudanaises sont présentes. Et des témoins étrangers peuvent le confirmer. Plus que cela, nous combattons avec eux pour qu’ils se défendent face aux paramilitaires des FSR au Darfour. Ce soutien implique aussi de protéger les aides humanitaires que les milices tentent de piller. Nous faisons en sorte de faciliter l’acheminement des aides et nous assurons la protection à ceux qui en ont besoin. » 

La crainte que le conflit s’étende 
Le secrétaire général des Nations unies exhorte les deux parties à mettre fin au conflit et à rejoindre la table des négociations. Mais les combats sont de plus en plus violents. « Au lieu de calmer les tensions, les actions militaires s’intensifient, estime Antonio Guterres. Nous sommes confrontés à la possibilité sérieuse que le conflit s’étende et déclenche l’instabilité régionale du Sahel, à la Corne de l’Amérique et jusqu’à la mer Rouge. Nous devons agir sur le terrain. » 

Antonio Guterres appelle à envoyer une force dite « impartiale » sur le terrain pour protéger les cvils. Pour lui, le plus urgent est de faciliter et d’accélérer l’acheminent des aides humanitaires. 
Le conflit a déjà fait 11 millions de déplacés et plus de 750 000 personnes sont en situation d’insécurité alimentaire.

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