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Habib Diallo revient sur ses débuts difficiles au club Al-Shabab FC.

Amiens, 26 mars (APS) – L’attaquant sénégalais, Habib Diallo, qui a rejoint le club Al-Shabab FC (saudi league pro) pour un transfert estimé à 11 milliards 700 millions de francs CFA, est revenu sur ses débuts difficiles lors de cette première saison en Asie.

Auteur d’une performance mitigée cette saison, l’Attaquant sénégalais n’a pu réaliser que quatre buts, deux passes décisives pour le compte de son nouveau club qu’il a intégré l’année dernière, en provenance de Strasbourg.

Né le 18 juin 1995 à Thiès, Habib Diallo a signé son premier contrat professionnel avec le FC Metz lors de l’été 2015, avant d’être prêté au Stade Brestois.

De retour au FC Metz pour la saison 2018-2019, il a inscrit un quadruplé lors de son premier match à domicile alors qu’il démarre remplaçant. Il confirme son très bon début de saison en inscrivant trois autres buts lors des deux journées suivantes et participe à la remontée de son club, avec une sélection dans l’équipe type.

Une efficacité devant les buts qui contraste bien avec sa moisson faible de quatre buts qu’il a inscrits cette saison pour le compte de son nouveau club d’Al-Shabab FC.

”Au début, c’était compliqué. Ce sont des choses qui arrivent à tout le monde. Chaque footballeur est passé par là. Le début de saison a été compliqué pour moi, mais je reviens petit à petit’’, a-t-il confié à l’APS.

Fort de ce constat, Habib Diallo a rassuré qu’il va ‘’continuer de travailler comme ça, en continuant à marquer en club et en sélection.’’

Revenant sur sa dernière prestation en équipe nationale lors du match amical face au Gabon au cours duquel il n’a pas inscrit de but malgré la victoire large des Lions (3-0), l’attaquant sénégalais impute cette contreperformance au peu de temps passé par les joueurs en stage.

Il a promis tout de même de redoubler d’efforts afin de retrouver son efficacité qui lui a valu d’être considéré aujourd’hui comme l’un des joueurs clés du sélectionneur national, Aliou Cissé.

“Il y a une différence entre l’équipe nationale et le club.  En club, c’est facile d’être performant parce qu’on est tout le temps ensemble.  On travaille onze mois avec un même groupe. Des gens qui connaissent ton jeu. Mais en sélection, c’est un peu différent. C’est parfois maximum deux semaines de stage. Mais on va y arriver” a-t-il laissé entendre.

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