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La validation de la commission d’enquête parlementaire est-elle en adéquation avec la tenue d’élections à date échue ? (Par Ousmane Guéye, PCA Cices)

La situation politique actuelle et les évènements en cours et étroitement liés au déroulement de la commission d’enquête, méritent une réflexion approfondie non partisane pour définir une suite logique et apaisée en vue d’asseoir les bases d’une unité nationale consolidée dans un climat de bouillonnement préélectoral.

Les élections constituent une cadence démocratique certaine mais n’en demeurent pas moins un prétexte qui pourrait conduire à une fissure de notre tissu républicain et à l’affaissement de nos fondamentaux institutionnels.
Au delà de l’application de nos textes constitutionnels et de leur interprétation souvent tendancieuse et partisane, l’urgence est d’amener tous les partis politiques et le front républicain à un consensus dynamique pour un Sénégal apaisé durablement.
C’est une tâche patriotique qui peut recueillir un consensus pendant une parenthèse acceptée par tous.
A défaut, le Président de la République est appelé à prendre une décision qu’il jugerait conforme à sa conviction et qui garantirait une reprise normale des institutions dans un environnement constitutionnel modifié et recadré.
Détient-il les prérogatives et les dispositions requises ?
Ce serait bien sûr glisser sur des interprétations juridiques qui conduiraient à une impasse préjudiciable à la marche du pays et au fonctionnement normal des institutions de la République.
Aujourd’hui, force est de reconnaître et d’admettre qu’il y a non pas de « crise » ouverte entre deux institutions mais une collusion liée au mécanisme réglementaire de fonctionnement articulé soit à un réflexe d’intérêt ou de protectionnisme soit à l’exigence de respect de son indépendance.
Dés lors les germes d’une confrontation en perspective est inévitable par l’utilisation d’armes conventionnelles en leur possession.
Deux scénarii sont donc possibles.

  1. Soit maintenir coûte que coûte les élections au nom du prisme du respect du calendrier électoral.
  2. Soit reporter les élections pour garantir notre harmonie constitutionnelle.
    Entre les deux, il me semble que la deuxième option soit le meilleur choix et il revient au chef de l’´État, garant des Institutions d’en décider pour l’intérêt du Sénégal dans un contexte national et international jalonné de faisceaux obscurs.
    Vive le Sénégal !
    Vive la République !
    Vive la nation
    Pour un Sénégal uni et stable.
    Ousmane Gueye, PCA CICES, Responsable Politique Benno Book yaakar à Nioro du RIP

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