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L’Ancien Maire et PCA du Cices Ousmane Guéye interpelle les 07 sept sages sur leur responsabilité.

FIN DE MANDAT DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE LE 2 AVRIL, ENTRE RESPECT DES CONCLUSIONS DU DIALOGUE OU REPRISE DU PROCESSUS
ELECTORAL : RESPONSABILITÉ HISTORIQUE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL ATTENDUE

Le Sénégal traverse depuis des mois une situation politique inédite liée aux enjeux complexes de la tenue de la prochaine élection présidentielle.
Cette parenthèse lourde de conséquences doit être prise en toute responsabilité par tous les acteurs de la vie politique et les différentes entités administratives et judiciaires impliquées en amont comme en aval dans ce processus.
Aujourd’hui, poser le débat sur les responsabilités d’une telle crise me semble inutile et inopportun.
La tenue récente du dialogue national initié par le Président de la République participe à la recherche de solutions mais aussi traduit une volonté de pacifier l’espace politique.
Le Président de la République en prenant sa responsabilité en tant que garant du fonctionnement normal des institutions, a décidé, d’une par, d’arrêter sa gouvernance et ses prérogatives le 2 avril par respect à la constitution et à l’intangibilité du mandat et d’autre part, de transmettre les conclusions du dialogue au conseil constitutionnel pour avis en application de l’article 52 de la constitution.
Dés lors, deux situations peuvent se présenter et impacteront inévitablement le cours du processus électoral et le mode de gouvernance présidentielle au delà du du 2 avril 2024.

  1. Soit le conseil donne un avis dans le sens du dialogue national et le maintient du Président de la République en application de l’alinéa 2 de l’article 36 de la constitution. Dans ce cas, les élections se dérouleront confirmation aux conclusions du dialogue.
  2. Soit il décide que c’est le Président de l’Assemblée nationale qui assurera les fonctions de Président de la République. Une telle décision remettrait en cause tout le processus en cours et les propositions du dialogue national.

  3. En conséquence, en application des dispositions de la constitution, de NOUVELLES ELECTIONS AURONT LIEU DANS LES 90 JOURS.
    CELA signifierait une reprise totale du processus électoral.
    Devant une telle perspective et tenant compte de la nécessite de parfaire l’unité nationale et la poursuite de l’élan de pacification salué par tous, le CONSEIL CONSTITUTIONNEL EST APPELE A JOUER PLEINEMENT SA RESPONSABILITE en prenant la meilleure décision conforme à l’esprit du dialogue national et articulé AU DROIT c’est a dire aux dispositions de la constitution.
    Vive le Sénégal
    Vive la République
    Vive l’unité nationale
    Ousmane Gueye PCA CICES

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