À la suite de la publication de la Loi de finances rectificative (LFR) 2025, l’ancien ministre Thierno Alassane Sall a réagi avec virulence dans un post publié sur Facebook. L’actuel député et président du parti République des Valeurs y dresse un tableau sombre de la gestion budgétaire du régime en place, qu’il accuse de creuser la dette publique sans amélioration tangible des conditions de vie.
Selon lui, la LFR révèle une explosion de l’endettement : 5 715,5 milliards FCFA prévus pour 2025, portant à plus de 10 200 milliards FCFA la dette cumulée en deux ans sous le régime issu de Pastef. Une trajectoire budgétaire qu’il qualifie de « sans impact » sur les priorités sociales majeures.
« Tout cela sans effet ni sur le chômage, ni sur le coût de la vie, ni sur les étudiants, ni sur le monde rural, ni sur l’emploi des jeunes, ni sur la santé », déplore-t-il.
Plus grave encore, Thierno Alassane Sall accuse les nouvelles autorités de se livrer à une gabegie politique en période de crise sociale. Il fustige l’augmentation des dépenses discrétionnaires, dénonçant une élite politique « qui se gave de fonds politiques financés par la dette », alors que les prix à la pompe restent élevés et que les denrées de première nécessité deviennent inaccessibles.
Dans un contexte marqué par les attentes sociales et les tensions sur le pouvoir d’achat, cette sortie critique souligne le fossé croissant entre les promesses de rupture et les perceptions d’une continuité dans les pratiques décriées.
