Dans le cadre de la biennale de Dakar, l’hôtel Onomo a accueilli un panel dont le thème était “Identités plurielles : quels ponts peut créer l’art contemporain”.
Le débat, modéré par le journaliste Pape Alioune Sarr, a accueilli l’italienne Tziana Manfredi, artiste visuelle spécialiste des archives culturelles sénégalaises et Mohamed Amine Cissé, commissaire d’exposition et spécialiste de l’art contemporain.
Les deux panelistes ont échangé sur l’universel qu’incarne le métissage, les voyages et les conséquences que les voyages ont sur leurs personnalités, leurs travaux et leurs univers d’inspiration et d’expression.
Tziana, qui vient de la peinture et de la scénographie, incarne la pluralité à travers différentes expressions et par son vécu au Sénégal. Mohamed, ancien conseiller en stratégie a raconté sa reconversion dans l’art du service de l’humanité universelle.
L’art contemporain est-il en duel ou en duo avec l’identité ? Les panélistes ont répondu par des invocations au contexte des sociétés fragmentées gangrenées par le populisme et l’enfermement.
Que faire face à ses murs qu’on érigent ? Agir localement en pensant à l’universel. Libérer le potentiel créatif et développer les axes de coopération avec tout le monde, notamment l’Europe et l’Afrique, pour penser un monde pluriel et global, loin des fantasmes exclusivistes.
L’imaginaire agit ainsi en support du réel permet de crier une réalité.