Le député Amadou Ba, membre du parti Pastef-Les Patriotes, a réagi fermement ce lundi aux informations relayées par certains médias, dont Le Quotidien, selon lesquelles le Premier ministre Ousmane Sonko aurait sollicité une rencontre avec l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), qui aurait décliné l’invitation.
Dans un message publié sur sa page Facebook, le parlementaire dénonce une « désinformation totale » et un « tissu de mensonges orchestrés » visant, selon lui, à attiser artificiellement les tensions entre le pouvoir exécutif, la justice et les forces de défense et de sécurité.
« Ces médias, souvent les mêmes, dont celui de Madiambal, annoncent sans vergogne que l’UMS aurait dit niet à une prétendue demande de rencontre du Premier ministre. C’est une contre-vérité flagrante, totalement déconnectée des faits », écrit-il.
Amadou Ba accuse une partie de la presse de mener une campagne hostile contre le parti Pastef, alimentée par des intérêts politiques masqués. Il déplore ce qu’il considère comme une volonté délibérée de créer un climat de suspicion entre institutions républicaines.
« Cette tentative téléguidée de semer la discorde entre l’Exécutif, la magistrature et les FDS est grave et irresponsable », estime-t-il.
Le député rappelle que ce n’est pas la première fois que des accusations sans fondement sont propagées contre Pastef. Il cite notamment les anciennes allégations de liens supposés avec le terrorisme, véhiculées par les mêmes organes de presse, selon lui.
S’il réaffirme son attachement à la liberté de la presse, Amadou Ba appelle néanmoins à un usage plus éthique de ce droit fondamental.
« La presse est libre et doit le rester. Mais certains médias, noyautés par des intérêts politiques et alimentés financièrement par des opposants, discréditent cette noble mission. »