La demande de liberté provisoire de Tahirou Sarr a été rejetée par la Chambre d’accusation financière du Parquet de la Juridiction Financière (PJF). Les juges invoquent la gravité des faits et les risques d’entrave à l’enquête.
Selon L’Observateur, le rapport de la CENTIF met en lumière un système financier opaque impliquant des milliards de francs CFA reçus sans justification, via des sociétés comme SOFICO SA et GIS. Des opérations complexes, allant de remises de chèques à des rachats de créances transformés en bons anonymes, sont suspectées d’avoir servi à dissimuler des fonds publics.
La justice redoute que Tahirou Sarr, s’il était libéré, puisse faire disparaître des preuves, influencer des témoins ou s’entendre avec d’éventuels complices. Elle craint aussi un trouble à l’ordre public, vu l’ampleur du préjudice présumé. En attendant, l’homme d’affaires reste en détention.
