Le Syndicat autonome des agents des impôts et des domaines (SAID) est monté au créneau pour dénoncer la mise sous bracelet électronique de plusieurs de ses membres. Dans un communiqué rendu public, le syndicat exprime sa vive indignation face à une décision qu’il juge injuste, estimant que les faits reprochés aux agents concernent des actes posés dans le cadre normal de leurs fonctions.

« Cette décision représente non seulement une atteinte grave à la dignité professionnelle de nos agents, mais également une remise en question des prérogatives et des missions de la DGID », peut-on lire dans le document signé par le Bureau exécutif national (BEN) du SAID.
Le syndicat rappelle que les agents concernés ont agi dans le strict respect de leurs attributions légales et réglementaires, et qu’à ce titre, ils méritent protection et considération, et non un traitement « dégradant » qui risque de nuire à leur réputation, à leur moral, mais aussi à l’image de la Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID).
Tout en soulignant le rôle central que jouent les agents des impôts dans le bon fonctionnement de l’administration fiscale et le respect des lois, le SAID juge inacceptable que des mesures aussi sévères soient prises à leur encontre alors qu’ils sont « dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions ».
Dans ce contexte qualifié de « difficile », le SAID assure son soutien « indéfectible » aux collègues visés, affirmant se tenir à leurs côtés et leur offrir toute sa disponibilité.
Le syndicat appelle les autorités compétentes à reconsidérer cette décision, et se réserve le droit de mettre en œuvre toute action syndicale jugée nécessaire pour préserver la dignité et le respect des agents des Impôts et des Domaines.
Ce communiqué met en lumière un malaise croissant au sein de l’administration fiscale, où les décisions judiciaires touchant aux agents suscitent de vives tensions dans les rangs syndicaux.